Quand on parle de viager, que ce soit un viager libre ou un viager occupé, les férus de cinéma ont tous en tête le film Le Viager (réalisé par Pierre Tchernia en 1972). On y voit une famille acquérir une maison sur la Côte d’Azur et le vendeur, incarné par Michel Serrault, continuer à occuper la demeure tout en percevant chaque mois une somme d’argent. C’est ce qu’on appelle un viager occupé. L’acheteur devient le propriétaire du bien immobilier mais le vendeur en conserve l’usage jusqu’à sa mort.
Durant cette période indéterminée, l’acquéreur doit lui verser une rente après avoir payé une somme au comptant appelée le bouquet. «La vente en viager est une pratique sérieuse et réglementée, souligne Sophie Richard, fondatrice de Viagimmo. La rente et le bouquet font l’objet de calculs effectués selon plusieurs critères dont l’espérance de vie du vendeur, la valeur vénale du bien immobilier ainsi que les besoins du vendeur». Notamment le fait qu’il dispose ou pas d’autres logements. Si ce n’est pas le cas, le vendeur optera donc pour le viager.