À 38 ans, elle dirige une start-up en plein boom – Ouest France
Créée à l’automne, la start-up sablaise de Sophie Richard compte déjà quatre franchises. Spécialisée en viager, elle espère étendre sa structure. Mais reste attachée à la Vendée. Portrait
Pose sur le bureau dans lequel Sophie Richard reçoit, un poisson l’observe depuis son bocal Plus calme que la jeune chef d’entreprise, qui semble ne jamais s’arrêter. C’est que I’entrepreneuse n’aime visiblement pas tourner en rond.
Juriste de formation universitaire, elle a travaille pendant dix ans a l’Agence d’information sur logement (Adile) de la Vendée, avant de créer sa propre agence immobilière en 2012
Mais c’est véritablement depuis automne dernier, et le lancement de sa start-up Viagimmo, que Sophie Richard est comme un poisson dans eau. « La spécialité viagère revalorise
le métier d’agent immobilier », estime-t-elle.
Avec déjà quatre franchises créées, cette entrepreneuse de 38 ans espère un jour pouvoir constituer le premier véritable réseau d’agences immobilieres spécialistes du viager, en France. Parce qu’elle en est persuadée : « Le marché est en plein essor, il y a une conquête sans précédent à mener. »
« Afficher la région, c’est positif pour l’entreprise »
Maîs cette « soif » d’expansion n’empêche pas Sophie Richard de maintenir son siege social ici, aux Sables-d’Olonne, sa ville d’origine. « La Vendée est une terre d’accueil pour les entrepreneurs, et le tertiaire tend à s’y développer », assure t elle.
Avec des agences a Nantes, Bordeaux, Marseille régulièrement, celle qui se décrit comme une « femme de terrain » multiplie les allers-retours à Pans, pour lencontrer les medias maîs aussi ses collaborateurs « Nous ne sommes pas enclaves, aux Sables-d’Olonne. Et puis, pour Sophie Richard, gérante du reseau Viagimmo, passera dans l’émission « Reportages decouverte » sur TFI.
Chaque responsable d’agence qu’elle engage suit une semaine de formation dans la station balnéaire Un passage oblige qui devrait devenir plus fréquent avec ses mots de startupeuse, Sophie Richard certifie que son « business model » tient la route, et quelle espère organiser plus d’une dizaine d’ouvertures de franchises chaque année.
Pas question pour autant d’envisager un déménagement de I’agence pilote
« Avec les technologies, je peux diriger le réseau depuis Les Sables-d’Olonne. Et puis, je travaille avec quelques Vendéens, notamment en marketing. » Sophie Richard l’assure « Afficher la région, c’est positif pour l’image de l’entreprise. Ne pas être à Paris, cela permet aussi d’avoir un regard neuf. »
Publicité, site internet, formations, marketing .. La chef d’entreprise, également mère de deux enfants, garde un oeil sur toutes les composantes de son réseau, et enchaîne les journées marathon. Cela tombe bien, elle aime courir le long de la côte « C’est à ce moment-là que je réfléchis sur les évolutions possibles de la structure. » Et qu’elle rêve d’un avenir « aussi ensoleillé que ces derniers jours »
Source : Ouest France – Journaliste Clotilde DUMAY.