Monétiser son bien immobilier ? – 60 millions de consommateurs
Certains propriétaires n’ont plus accès aux crédits et n’ont d’autre épargne que leur résidence principale. Des solutions pour que ce patrimoine procure de la trésorerie existent mais sont coûteuses. Explications…
La situation est de plus en plus fréquente: certains foyers ne peuvent plus emprunter en raison de leur âge avancé, de leurs faibles ressources ou d’un accident de la vie. Ils n’ont pas assez d’argent pour faire face à leurs dépenses courantes, alors qu’ils sont propriétaires d’un bien immobilier. Voici quelques solutions pour se sortir de cette situation difficile.
LE VIAGER UN COMPLÉMENT DE RETRAITE
Le cas de personnes âgées propriétaires percevant une faible pension de retraite et devant faire face à une augmentation de leurs frais (médicaux, d’assistance ou d’hébergement en maison de retraite) est connu, ainsi que la solution souvent préconisée : vendre son bien en viager occupé ou libre.
De plus en plus utilisé
Nous avons déjà évoqué ce mécanisme dans notre magazine. En échange d’une ristourne sur le prix de vente, l’acheteur verse au vendeur un « bouquet » ou capital et une rente viagère (versée à vie). « Par exemple, explique Sophie Richard, présidente de Viagimmo, si le vendeur est une femme de 70 ans (dont l’espérance de vie est alors de vingt ans), l’acheteur aura une décote de 55 % sur le prix de vente. Une maison de 200 000 € sera vendue un peu plus de 90 000 €. S’il verse un bouquet de 10 000 €, la rente mensuelle à verser au vendeur sera de 390 €/mois. »
À la mort du vendeur, l’acheteur devient propriétaire du bien. Mal vu par les héritiers potentiels qui perdent leurs droits sur le bien, le viager est pourtant de plus en plus utilisé aujourd’hui pour compléter sa retraite et financer les travaux d’aménagement d’une éventuelle dépendance.
Il existe toutefois d’autres solutions, notamment pour des personnes plus jeunes.
Source : 60 millions de consommateurs – Monétiser son bien immobilier ? – 60 millions de consommateurs